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il y a 10 ans
Résumé : Sabrina, une jeune femme aux formes sculpturales a trop lu, dans son a d o l e s c e n c e, "Histoire d'O", le roman de Pauline Réage.
Elle ne trouve plus l'orgasme que dans la soumission absolue et sous le fouet. L'auteur, qui en est épris, mais qui n'a aucune expérience dans le domaine du sado-masochisme, tente par tous les moyens de la satisfaire. Les semaines qui suivirent nous permirent de progresser à grands pas dans nos rapports sado-masochistes et de découvrir de nouveaux plaisirs.
Chacun le sait, l'ennui naît de l'uniformité et l'habitude est sans doute l'assassin de bien des couples. Aussi étais-je constamment à l'affût de nouveautés afin que notre liaison s'enrichisse de sensations nouvelles et de plaisirs de plus en plus extrêmes. N'avions-nous pas mis le doigt dans une sorte d'engrenage ?
L'idée m'obsédait, mais je la repoussais, bien décidé à profiter du temps présent. Carpe diem ! Sabrina me demanda d'installer un miroir dans notre "salle de t o r t u r e s et de plaisirs". Je fis mieux : je couvris un mur entier de miroirs et cela nous permit de nous regarder en pleine action : elle, suspendue, nue, subissant le fouet et bondissant sous les coups et moi, nu aussi, sexe dressé, les lui administrant. Elle adorait ce spectacle dont elle était l'actrice principale et cela augmentait son excitation.
Cela augmentait aussi la mienne car, même lorsque j'étais derrière elle pour la flageller, je pouvais profiter du spectacle délicieux de ses seins qui ballottaient au gré des coups de fouet et guetter sur son visage l'arrivée de cet instant magique où la douleur faisait place à la montée du plaisir et à l'extase. Je rendis visite à un spécialiste du bondage qui m'initia à son art et, peu à peu, je devins un expert en la matière. J'adorais habiller le corps nu de mon esclave de cordes ou de chaînes. Je les faisais passer autour de ses seins, entre ses fesses, entre les lèvres de son sexe et, ainsi ligotée, Sabrina était à ma merci et je pouvais faire d'elle tout ce qui me plaisait.
Quant à elle, elle adorait être ainsi réduite à l'impuissance, au service absolu de mon seul plaisir. Mes mains parcouraient son corps, le frôlaient, l'enserraient, le sollicitaient, l'immobilisaient. Sabrina se laissait aller, attendant dans une délicieuse anxiété, une excitante angoisse, les premiers signes de la douleur que je me préparais à lui infliger, douleur qu'elle saurait changer lentement en plaisir. Souvent, quand elle était ainsi ligotée et sans la moindre possibilité de se soustraire à mes désirs, je m'enfonçais voluptueusement dans chacun de ses orifices et je les remplissais de mon sperme abondant.
J'aimais surtout la sodomiser d'autant plus qu'elle redoutait toujours cette pénétration en raison de l'étroitesse de son cul et de l'épaisseur de mon membre. Mais, en la possédant de cette manière parfois brutale et presque toujours douloureuse, du moins en ses premiers instants, j'avais le sentiment de la dominer pleinement, d'être vraiment le maître de son corps. Un soir, je fis une nouvelle expérience.
Je lui avais demandé de s'agenouiller, nue, sur une table basse en chêne massif. J'avais lié ses chevilles et ses poignets et je les avais attachés, en serrant bien, aux deux pieds droits de la table de façon à ce qu'elle ne puisse plus bouger et qu'elle offre, ainsi inclinée en arrière, ses cuisses, son ventre, sa poitrine, son visage à ma convoitise. Une fois de plus, j'étais littéralement fasciné par ce corps superbe et surtout par les deux globes de chair aux proportions parfaites et dont les tétons commençaient à se dresser. Je pris les seins à pleines mains et je me mis à les pétrir, à les malaxer avec frénésie. Je les pressai l'un contre l'autre, puis je les écartai et les serrai à nouveau. Je me mis à les mordre et à pincer les tétons durcis avec mes dents. Sabrina gémissait et semblait apprécier.
Je pris le martinet et je jouai à faire glisser les lanières sur la peau.
- Frappe ! implora Sabrina dans un murmure
Alors les caresses se transformèrent en petits coups cinglants qui arrachaient des gémissements à ma belle esclave. Il me sembla que, sous les coups, ses seins gonflaient de plaisir et cela m'excita au plus au point. Moi qui, jusqu'à présent, avait toujours épargné cette partie de son corps, je me mis à la flageller jusqu'à ce que je voie apparaître sur le visage de mon aimée les signes de sa jouissance. Alors, n'y tenant plus, je plongeai dans sa bouche ouverte mon sexe dont la taille avait atteint son maximum. Etroitement serré par ses lèvres, je me mis à la baiser avec la même ardeur que si j'étais dans son ventre ou dans son cul.
Quant à elle, elle me tétait avec autant de voracité qu'un chérubin au sein de sa mère jusqu'à ce que gicle dans sa gorge un lait abondant qui n'avait rien de maternel. Peu après m'être retiré de sa bouche, j'eus une impérieuse envie d'uriner. Peut-être avais-je un peu trop f o r c é sur le champagne quelques instants plus tôt. C'est alors que l'idée me vint de lui imposer l'humiliation suprême : profitant de ce qu'elle était toujours fermement attachée, j'allais l'utiliser comme urinoir ! Je m'entendis prononcer ces mots :
- Sabrina, mon amour, après la crème, tu as droit au champagne !
Sans doute crut-elle que j'allais lui servir une coupe de notre boisson préférée, mais quand elle me vit me placer au-dessus d'elle et prendre mon sexe entre mes doigts, elle réalisa ce que j'allais faire et elle s'exclama :
-
Ah non ! pas ça ! Tu n'oserais quand même pas ...
-
Tais-toi, esclave, ton maître a tous les droits ! Je veux que tu me boives !
Après quelques instants, je me mis à pisser abondamment sur son ventre, sur ses seins et sur son visage. Dans un sursaut de dignité, Sabrina tenta d'échapper au jet, mais elle était trop bien attachée pour pouvoir s'y soustraire. Comme elle refusait d'ouvrir la bouche, je lui pinçai le nez et quand elle dut la réouvrir pour respirer, j'en profitai pour la lui remplir de cette tiède pluie d'or. Elle suffoqua, en avala une partie, recracha le reste et je trouvai très excitant de voir mon urine couler le long de ses lèvres jusqu'à ses seins.
En fait, la voir ainsi mouillée de pisse provoqua une nouvelle et formidable érection. Je détachai mon esclave de la table basse pour l'attacher sur le chevalet. Je saisis à nouveau le martinet et me mis à flageller son dos et ses fesses sans la moindre retenue. Bientôt le chant de ses hurlements berça mes oreilles, augmentant encore mon excitation. Je mis ma main entre ses cuisses : elles ruisselaient de plaisir. Je plongeai alors dans le canal étroit de son cul et je commençai mes va-et-vient jusqu'à ce que la jouissance nous emporte tous les deux.
Dès lors, chacune de nos séances fut copieusement arrosée d'urine. Je prenais à cette nouvelle pratique un réel plaisir et Sabrina elle-même y prit goût. J'exigeais d'elle qu'elle pisse sur moi comme je pissais sur elle et ces arrosages mutuels avaient sur nous un effet aphrodisiaque incontestable. Souvent, je pissais sur elle avant de la flageller. Je trouvais que son corps bondissant sous le fouet était encore plus excitant quand il était mouillé. Parfois, c'était après la sodomie : je profitais du fait que son cul était bien dilaté pour y enfoncer un entonnoir dans lequel je pissais abondamment. Ainsi, dans son rectum, se mêlaient l'urine et le sperme de son amant.
C'est cependant sa bouche qui avait ma préférence et tous les hommes qui, un jour ou l'autre, ont pissé dans la bouche d'une femme amoureuse savent qu'il est peu de plaisirs plus intenses que celui-là. Toutefois une obsession me taraudait : et si Sabrina finissait par se lasser ? Il me fallait trouver d'autres idées, d'autres formes de soumission, d'autres douleurs, d'autres supplices si je ne voulais pas la perdre.
Bernard. B
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